
Image parEfes Kitap de Pixabay
Nous sommes bien en 2019, mais certains archétypes ont la vie dure dans l'Océan Indien, digne du 19e siècle .
Le 02 octobre, nos confrères de Mada-actus.info nous ont révélé une mesure discriminatoire, dans une université privée de Madagascar contre les étudiants de type afro. En effet l'établissement a produit une circulaire présentant une mesure de bannissement, si les élèves visés arborent une coiffure afro. Les protestations des étudiants contre cette discrimination flagrante n'ont pas tardé : « Et la prochaine fois aussi on va nous dire d’avoir la peau claire pour pouvoir étudier ».
« La CPE du collège ordonne à sa fille de ne plus venir avec les cheveux tressés à l'école ».

Même cas antérieur, cette fois-ci à la Réunion dans un collège privé de Saint-André. Le 21 Août 2019, une dame exprime son mécontentement sur les réseaux sociaux. La CPE du collège ordonne à sa fille de ne plus venir avec les cheveux tressés à l'école. L'établissement menace la fille d'être renvoyée. L'affaire est relayée dans les journaux et fait scandale à la Réunion, spécialement auprès de la communauté afro.
«Certaines personnes ne supportent pas l'affirmation de la culture afro-descendante dans nos sociétés insulaires».
Les cas de discriminations sont aujourd'hui encore visibles à la Réunion, à Madagascar, à Maurice ou Rodrigues. Certaines personnes ne supportent pas l'affirmation de la culture afro-descendante dans nos sociétés insulaires. Nous les invitons à s'habituer aux coiffes africaines, aux tresses, au Maloya, aux rites afro-spirituels, aux danses, aux hommes politiques afro-descendants et aux afro-businessmen qui réussissent.
Mickaël JORON
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